La diversité des milieux naturels et des productions agricoles a permis à une biodiversité relativement riche de s’exprimer. Cette richesse biologique trouve sa source dans des pratiques agricoles adaptées au territoire qui ont permis le maintien d’une mosaïque de milieux et des infrastructures écologiques. Pour autant, certaines évolutions agricoles peuvent porter atteinte à la fonctionnalité des milieux : dégradation de milieux liée à l’intensification des pratiques, appauvrissement écologique lié à l’abandon de certaines surfaces, simplification du paysage, disparition des infrastructures agro-écologiques…
Maintenir la mosaïque de milieux
L’enjeu global sur le territoire consiste donc à maintenir une mosaïque de milieux en prêtant une attention particulière aux prairies naturelles, en régression sur le territoire alors qu’elles assurent de nombreuses fonctions écologiques. Afin de cibler les actions sur le territoire, il a été choisi de préserver les continuités écologiques du territoire en croisant les réservoirs de biodiversité et corridors avec les espaces d’inventaires et de projets déjà en place :
- les Projets Nature-ENS des politiques départementales menées par la métropole de Lyon et le Nouveau Rhône avec leurs partenaires,
- les espaces en périphérie, identifiées comme corridors agricoles, qui permettent une circulation vers d’autres territoires et/ou d’autres réservoirs de biodiversité d’une nature non-agricole -forestiers ou récréatifs par exemple,
- les surfaces de perméabilité agricoles, s’ils relient les différents réservoirs de biodiversité entre eux (principalement dans l’Est lyonnais, le Val d’Ozon et le Franc Lyonnais),
- à partir du registre parcellaire graphique (RPG), les îlots agricoles abritant différentes espèces et/ou milieux intéressants à préserver (zones humides et pelouses sèches identifiées par les inventaires) permettant de relier les espaces précédemment identifiés entre-eux.
Cette expertise a permis de cibler, de manière très fine, 7 zones d’intervention prioritaire.